Une femme en train d’espionner son compagnon en train d’utiliser son smartphoneChez les hommes, 61% vérifient la présence en ligne de leur ancienne partenaire sur les réseaux sociaux, tandis que cette pratique concerne 54% des femmes. Photography AntonioGuillem / Getty Images©

Découvrez un phénomène intrigant : une tendance émergente montre que davantage d’hommes que de femmes recourent aux réseaux sociaux pour espionner leur ex. Pour cela, ils utilisent diverses stratégies, telles que la création de faux comptes ou des manipulations subtiles.

Espionner son ex : les hommes en première ligne selon une enquête IFOP

Près de neuf jeunes sur dix, soit 88%, reconnaissent avoir scruté le profil de leur ancien partenaire sur les réseaux sociaux au cours du premier mois suivant une rupture, selon une enquête réalisée par l’IFOP pour Lemon.fr. L’étude dévoile que certains d’entre eux n’hésitent pas à franchir la limite en créant de faux comptes pour espionner leur ex de manière discrète. Dans cet exercice, ce sont les hommes qui se distinguent par leur activité accrue dans la surveillance et la manipulation post-rupture. Pour décortiquer les agissements post-rupture, l’étude souligne que 18% des 15-34 ans avouent espionner leur ex quotidiennement au cours du premier mois après la séparation. Une proportion significative qui met en lumière l’intensité de l’activité d’espionnage dans les débuts de la rupture.

Une surveillance quotidienne sur les réseaux sociaux en utilisant de faux comptes

La création de faux comptes pour observer en toute discrétion l’ancien partenaire est une tactique utilisée par trois personnes sur dix. Contre toute attente, cette pratique est adoptée de manière plus fréquente par les hommes, avec 39%, comparés à 22% chez les femmes. Les hommes se révèlent également plus nombreux à espionner leur ex en vérifiant s’il a élargi son cercle de relations via les réseaux sociaux sur smartphone, atteignant 53%, contre 38% chez les femmes. L’étude révèle également que 64% des hommes décident d’espionner leur ex en vérifiant s’ils consultent leurs stories, surpassant les 61% chez les femmes. Pour obtenir des informations indirectes, 46% des hommes demandent même à un ami de scruter le profil ou les stories de leur ancienne flamme.

La manipulation numérique et émotionnelle est aussi une pratique très utilisée

Sur le front de la manipulation numérique, 63% des femmes choisissent de bloquer et/ou supprimer tout échange avec leur ancien partenaire sur leurs comptes, une pratique légèrement plus répandue que chez les hommes, qui s’établit à 62%. Quatre hommes sur dix vont jusqu’à solliciter leurs amis pour bloquer ou supprimer leur ancien partenaire sur les plateformes, tandis que seulement 22% de femmes optent pour cette stratégie. En matière de manipulation émotionnelle, les hommes se démarquent en cherchant à susciter la jalousie de leur ancien partenaire en publiant des stories ou des publications dans lesquelles ils apparaissent heureux (62% contre 47% chez les femmes). Ils vont même jusqu’à afficher une nouvelle relation (52% contre 34% chez les femmes). Les hommes expriment également leur volonté de provoquer une réaction de leur ancien partenaire en appréciant leurs publications ou stories à hauteur de 54%, un comportement qui concerne seulement 29% des femmes, illustrant l’aspect stratégique de cette période post-rupture.

Comportements post-rupture: les femmes font preuve d’une attitude plus raffinée

En somme, 75% des jeunes reconnaissent utiliser au moins une technique pour espionner son ex. Cette tendance est plus prononcée chez les hommes, où le pourcentage atteint 77%, tandis que les femmes se situent légèrement en dessous de la moyenne, à 73%. Si les hommes se montrent les plus manipulateurs après une rupture, ils sont également plus enclins à recourir au « revenge porn« , une pratique signalée par 38% d’entre eux, comparativement à 14% chez les femmes. En outre, 40% des hommes n’hésitent pas à dénigrer leur ancienne partenaire sur les réseaux sociaux pour ternir sa réputation, une tactique adoptée par seulement 14% des femmes, illustrant une différence notable dans les réponses émotionnelles et comportementales post-ruptures.

 Avec ETX/DailyUp