Selon une étude, 40% des Français ont déjà fouillé au moins une fois le smartphone de leur conjoint. C’est ce qu’on appelle le snooping et ce phénomène devient de plus en plus tendance. Dans plus d’un cas sur trois, ces hommes et ces femmes se rendent compte qu’ils ont été victimes de tromperie.
La tendance snooping au sein d’un couple, de quoi parle-t-on ?
La jalousie, le manque de communication, les besoins sexuels non satisfaits ou encore le manque de confiance sont autant de sujets contestés dans les couples. Heureusement, même des conflits mineurs, du moins si vous pouvez les surmonter et les résoudre, peuvent renforcer votre relation. Dans le cas contraire, l’un ou les deux parties peuvent être tenté à pratiquer ce qu’on appelle la tendance « snooping ». Cette dernière se définit comme le fait d’espionner ou de fouiller la vie privée de son partenaire, en particulier en examinant son smartphone, ses messages, ses e-mails, ses réseaux sociaux, son historique de navigation, etc. Cette pratique souvent liée à un manque de confiance dans la relation ou à des problèmes de communication est considérée comme une violation de la vie privée et de la confiance dans une relation de couple. Le snooping est à parfois à l’origine de tensions et de conflits inutiles, même si la personne qui espionne ne trouve rien de suspect.
Un espionnage qui consiste à fouiller le smartphone de son conjoint
Selon l’enquête IFOP pour le Journal du Geek, 4 couples sur 10 en France ont d’une manière ou d’une autre déjà pratiqué du snooping et espionné le téléphone portable de leur partenaire. Les femmes (44 %) sont plus susceptibles que les hommes (35 %) d’admettre ce comportement. Cependant, il convient de noter que les bases semblent un peu plus solides pour ceux qui sont actuellement en couple. Seuls 28% des femmes et 23% des hommes ont fait un acte d’espionnage du smartphone de leur partenaire. Sans surprise, les SMS sont les plus consultés (28%), les photos (23%), l’historique des appels, les annuaires, et la liste des personnes que votre partenaire suit ou qu’il suit sur les réseaux sociaux (20%).
Un acte de tromperie découvert dans la majorité des cas
La plupart du temps, la pratique du snooping laisse découvrir des actes de tromperie qui se présentent sous plusieurs formes. Les mensonges sont les plus courants (35% de ceux qui ont déjà consulté le téléphone de leur partenaire), les conversations ambiguës avec d’autres (29%), ou les ex-partenaires qui sont en contact permanent. Quiconque espionne le téléphone de son partenaire a 19 % de chances de se rendre compte qu’il a été victime d’une arnaque. Il leur arrive également de découvrir que leurs partenaires visitent des sites pornographiques (18%) ou s’inscrivent sur des sites ou applications de rencontres (16%). L’étude a également révélé que la moitié (52%) de ceux qui ont été agressés physiquement à plusieurs reprises par un partenaire ont déclaré que leur partenaire avait déjà regardé leur téléphone portable à leur insu. Dans l’ensemble, c’est presque deux fois plus (27 %) que la population générale.
Cette pratique fait-elle l’objet d’une séparation chez les Français ?
Les plus jeunes sont ceux qui pratiquent le plus le snooping en surveillant les activités de leurs partenaires sur les réseaux sociaux. Par exemple, 60% des femmes de moins de 25 ans consultent la liste « Amis » de leur conjoint, et 55% suivent la présence de leur conjoint sur différents réseaux. Au final, seuls 6% des répondants (8% des hommes et 6% des femmes) admettent avoir mis fin à la relation après la découverte d’une pratique de snooping faite par leur partenaire. Cette enquête IFOP pour le Journal du Geek a été réalisée en ligne du 13 au 17 avril 2023 auprès d’un échantillon de 2 006 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1 376 couples.
Avec ETX/DailyUp