Découvrez les applications smartphone dédiées aux sciences participatives : Fish and Click, DRYrivERS, Spipoll ou encore Plastic Origins. Ces applis à la fois interactives et ludiques vous invitent à devenir un acteur clé dans la préservation de notre planète.
Les sciences participatives contribuent à l’avancement des projets de recherche d’envergure
Les sciences participatives, qui encouragent la collaboration entre le grand public et les chercheurs pour des projets de recherche d’envergure, connaissent un essor notable ces dernières années. Les applications et sites web associés à ces initiatives ont contribué à cette tendance. Parmi ces projets, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a lancé, en août 2023, la plateforme « Espions des océans » qui invite les participants à analyser des photos des fonds marins dans l’Atlantique ou le Pacifique, à des profondeurs allant de 6 à 2 200 mètres. Le but est de contribuer à la recherche sur les écosystèmes marins en identifiant la faune présente. Cette initiative s’accompagne d’une application smartphone. L’institut a déjà eu du succès avec une précédente application, « Espions des grands fonds », qui a permis de recueillir des informations sur plus de 50 000 images grâce à la contribution de plus de 1 500 utilisateurs.
Plastic Origins et DRYRivERS : des applications smartphone qui protègent les fleuves et des rivières
Pour ceux qui souhaitent participer au nettoyage des rivières et des fleuves, l’application Plastic Origins de la Fondation Surfrider offre une solution. Les utilisateurs peuvent télécharger l’application, filmer des déchets flottant dans les rivières, puis les soumettre. Un programme d’intelligence artificielle identifie le type de déchet. Grâce à plus de 2 700 comptes sur l’application, 24 649 déchets ont été signalés. Récemment, une cartographie répertoriant les zones polluées par les déchets a été mise en ligne. L’application DRYRivERS de l’Inrae permet aux utilisateurs de signaler les cours d’eau en voie de sécheresse. Les participants prennent des photos de ces rivières, indiquent leur emplacement et fournissent des informations sur l’état de la rivière, comme le débit, la présence de mares stagnantes, ou si le lit est complètement sec. À noter que ces deux applications smartphone dédiées aux sciences participatives ne sont pas les seules à œuvrer dans ce domaine.
Spipoll : l’appli qui étudie les interactions entre les plantes et les insectes
L’application Spipoll, développée par le Muséum d’Histoire Naturelle et l’Office pour les insectes et leur environnement, encourage les utilisateurs à étudier les interactions entre les plantes et les insectes pollinisateurs. Les participants photographient des insectes sur des plantes, retouchent les images pour plus de clarté, et les soumettent pour identification. Cette expérience peut être réalisée en ville, à la campagne, ou sur un balcon, à tout moment de l’année.
Fish and Click : la plateforme encourage la collecte des déchets d’engins de pêche
Lancée par l’Ifremer, Fish and Click incite les baigneurs, plongeurs, promeneurs, plaisanciers et pêcheurs à repérer et récupérer le matériel de pêche perdu, comme les filets, bouées, cordages et ancres. Cette action vise à réduire l’impact de la pollution plastique issue de la pêche sur les écosystèmes marins. Au cours des trois dernières années, cette application a permis de collecter plus de 27 000 déchets d’engins de pêche, principalement des cordages et des lignes de pêche, sur terre et en mer. Ces applications démontrent l’impact positif des sciences participatives pour la protection de l’environnement. Grâce à l’utilisation des sciences participatives, les citoyens peuvent contribuer activement à la recherche scientifique et à la préservation de notre planète.
Avec ETX/DailyUp