La DGCCRF innove avec polygraphe, un logiciel ciblant les auteurs d’avis litigieux sur internet depuis les smartphones et autres appareils numériques. Cette solution vise à protéger la réputation des professionnels. Les sanctions pour les fraudeurs sont à la clé.
Polygraphe : l’outil révolutionnaire contre la désinformation en ligne
Polygraphe est un outil révolutionnaire qui combat la désinformation sur internet. Il cible spécifiquement les faux avis et évaluations biaisées présentes sur des plateformes comme TripAdvisor ou Yelp. En analysant les éléments de langage caractéristiques, Polygraphe élimine les contenus suspects, préservant ainsi l’intégrité des plateformes et protégeant les consommateurs des informations trompeuses. Dans le monde numérique actuel où la désinformation est un défi majeur, cet outil se révèle essentiel pour préserver la confiance des utilisateurs et soutenir la littérature contemporaine. Polygraphe garantit la reconnaissance et la valorisation des auteurs, en évitant le détournement malveillant de leurs œuvres à des fins trompeuses. Grâce à cet outil innovant, la lutte contre la désinformation en ligne franchit une étape importante, assurant ainsi une meilleure protection de la culture et des artistes contemporains.
La DGCCRF renforce la lutte contre les avis litigieux
La DGCCRF, grâce à un décret du 1ᵉʳ juin 2023 et à l’aval de la CNIL, a pu mettre en place le Polygraphe, un logiciel novateur visant à détecter et identifier les avis négatifs suspects laissés par des concurrents sur internet. Ce dispositif permet de protéger les professionnels en fournissant aux agents de la DGCCRF les données collectées par le Polygraphe. Ces agents pourront alors mener des enquêtes approfondies sur les professionnels suspectés de publier des avis litigieux. Avec cette initiative, la DGCCRF renforce sa lutte contre les pratiques déloyales et garantit une meilleure transparence et équité dans le domaine des avis en ligne. Pour rappel, la DGCCRF est l’acronyme de « Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes ». Il s’agit d’une administration française rattachée au ministère de l’Économie. La DGCCRF joue un rôle essentiel dans la protection des consommateurs, la régulation économique et la lutte contre les fraudes.
Les fraudeurs démasqués via leur utilisation d’internet sur smartphones ou autres appareils numériques
La collecte de données effectuée par l’outil Polygraphe dans le but de lutter contre les avis litigieux sur Internet implique diverses informations relatives à l’auteur de l’avis. Ces données incluent son nom, prénom ou pseudonyme, ainsi que des détails sur son entreprise tels que l’adresse URL du site internet, le numéro de téléphone, l’adresse de messagerie électronique ou encore les coordonnées géographiques. Il est important de souligner que seuls les avis rendus publics pourront être soumis à une analyse ultérieure. Le décret établit clairement que, dans l’absolu, il ne sera pas possible de s’opposer au traitement des données collectées par Polygraphe. Selon les informations du ministère, l’algorithme sera capable, dans une phase ultérieure, de détecter les commentaires suspects en se basant sur divers indicateurs de suspicion établis en collaboration avec des enquêteurs expérimentés. Enfin, les résultats seront présentés sous forme d’une interface dédiée aux enquêteurs, facilitant ainsi leur visualisation et leur analyse.
Des sanctions sévères attendent les auteurs de commentaires tronqués
Les sanctions prévues pour les auteurs d’avis tronqués sur Internet sont sévères. En vertu du Code de la consommation, la publication d’un avis tronqué par un professionnel est considérée comme une pratique commerciale trompeuse. Ainsi, tout professionnel visé par un tel avis a le droit de porter plainte. Cette infraction est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et une amende pouvant s’élever jusqu’à 300 000 euros. Il est donc crucial de veiller à l’exactitude et à l’intégrité des avis publiés en ligne afin de prévenir toute pratique commerciale trompeuse.
Avec ETX/DailyUp