Explorez les démarches simplifiées du bonus de réparation : un accès élargi à des réparateurs accrédités, une majoration accrue et une extension des produits éligibles, au-delà des seuls smartphones. Découvrez comment ces nouvelles mesures visent à encourager une consommation plus durable.
Bonus de réparation : une mesure qui vise à inciter les consommateurs à réparer plutôt que jeter
Le bonus de réparation est une mesure incitative visant à inciter la remise en état plutôt que le remplacement des appareils électroménagers défectueux. Il s’agit d’une politique gouvernementale mise en place pour lutter contre l’obsolescence programmée et réduire le gaspillage généré par la surconsommation d’appareils électroniques et électroménagers. Le concept du bonus de réparation repose sur l’idée que de nombreux appareils peuvent être réparés plutôt que jetés et remplacés par des modèles neufs. En offrant une incitation financière aux consommateurs qui choisissent de faire réparer leurs appareils plutôt que de les remplacer, le bonus de réparation vise à prolonger la durée de vie des produits et à réduire leur impact environnemental. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé des modifications significatives pour le bonus de réparation, entrant en vigueur dès le 1er janvier 2023.
Le nombre de réparateurs accrédités doublé et de nouveaux produits éligibles
Pour bénéficier du bonus de réparation, les consommateurs doivent faire appel à des réparateurs agréés qui utiliseront des pièces détachées d’origine pour réparer les appareils défectueux. Ces pièces détachées sont souvent disponibles auprès des fabricants ou de distributeurs agréés. En faisant réparer un appareil, les consommateurs contribuent à la création d’un marché de la réparation et soutiennent ainsi les réparateurs locaux. Le bonus de réparation ne se limite pas aux seuls appareils électroniques, il concerne également les gros électroménagers tels que les réfrigérateurs, les lave-linge, les cuisinières, les lave-vaisselle, etc. Le gouvernement a mis en place des démarches simplifiées comme le doublement du nombre de réparateurs accrédités, actuellement à 4 300, et l’inclusion des réparations à distance dans le dispositif, comme indiqué par M. Béchu. Le bonus de réparation sera aussi élargi, intégrant 24 nouveaux produits éligibles, portant le total à 73. Le critère « casse accidentelle » deviendra progressivement éligible, touchant des éléments tels que les écrans de smartphones ou les poignées de lave-linge cassées.
Une majoration pour faire réparer les smartphones et d’autres appareils
Pour encourager la réparation, un premier geste sera fait avec une déduction de 25 euros sur la facture lorsque le consommateur fait réparer un écran de smartphone cassé. De plus, le bonus sera majoré de cinq euros sur « plus d’une vingtaine de produits » et doublé pour cinq autres catégories, comprenant les lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, téléviseurs et aspirateurs. Une majoration de 20% sera également appliquée lorsque des pièces issues de l’économie circulaire sont utilisées pour la remise à neuf.
Toutes ces démarches simplifiées ont pour objectif de promouvoir la durabilité
Ces mesures visent à démontrer l’engagement contre l’obsolescence programmée et à promouvoir la durabilité. Christophe Béchu a souligné que la croissance économique ne devrait pas reposer sur l’obsolescence programmée, et a salué l’usine historique de Seb à Selongey, symbole de la réparabilité et de la durabilité. Le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, a également annoncé la mise en place d’un bonus de réparation conformément à la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire votée en février 2020, avec des avantages pour les produits « réparables » et des pénalités pour les « non réparables ».
Avec ETX/DailyUp