Un homme portant le casque de son vélo électriqueBien qu'il soit fortement encouragé, le port du casque n'est pas une exigence obligatoire lorsqu'on utilise un VAE. - Photography PeopleImages / Getty Images©

Plongez dans les vérités méconnues qui se cachent derrière les idées reçues sur le vélo électrique et son expérience de conduite. Explorez les réalités des pistes cyclables, de la vitesse limitée, et des équipements, tels que l’interaction avec le smartphone.

Idées reçues sur le vélo électrique : Quelles sont les réalités méconnues concernant la vitesse ?

Malgré son utilisation croissante sur les routes françaises, les fausses idées reçues sur le vélo électrique continuent de persister. Les ventes de VAE ont enregistré une augmentation notable de 21% entre 2017 et 2018, surpassant même celles des scooters cette année-là. Les avantages du VAE, tels que sa facilité d’utilisation et son impact environnemental positif, sont indiscutables, avec la possibilité de bénéficier d’une aide de l’État. Pourtant, les fausses idées reçues sur le vélo électrique subsistent, notamment concernant son utilisation. La première de ces idées reçues sur le vélo électrique, fréquemment évoquée, concerne la vitesse de conduite limitée à 25 km/h, conforme à la réglementation française. La plupart des modèles sont volontairement bridés pour respecter cette norme, tout en veillant à ce que la puissance du moteur ne dépasse pas 250 Watts, au-delà desquels le VAE est considéré comme un cyclomoteur, entraînant des réglementations différentes.

Respect des règles de conduite : priorité aux pistes cyclables plutôt qu’aux trottoirs.

Parmi les fausses idées reçues sur le vélo électrique est la possibilité de rouler sur les trottoirs. En termes de conduite, les VAE doivent, dans la mesure du possible, emprunter les pistes cyclables ou circuler le long de la chaussée du côté droit. L’utilisation des trottoirs est strictement interdite, à l’exception des enfants de moins de huit ans, qui peuvent les emprunter à condition de maintenir une vitesse raisonnable et de ne pas perturber les piétons. Les cyclistes ont également le droit de circuler sur les voies vertes et les zones 30, sauf indication contraire des autorités locales. Dans les zones piétonnes, la vitesse doit être réduite à celle de la marche (environ 5 km/h). En matière de stationnement, les cyclistes doivent respecter les infrastructures qui leur sont dédiées, mais ils peuvent aussi stationner sur le trottoir tant que cela ne gêne pas la circulation des piétons.

L’utilisation de smartphone pour écouter de la musique et passer des appels est prohibée

Une des idées fausses reçues sur le vélo électrique concerne aussi l’autorisation d’utiliser son téléphone, mais cela est interdit. Écouter de la musique avec des écouteurs et téléphoner en roulant sont des pratiques proscrites pour des raisons évidentes de sécurité et d’attention à l’environnement. Enfin, il est vrai que l’alcool et le VAE ne font pas bon ménage. Comme en voiture, il est interdit de rouler à vélo sous l’influence de l’alcool. À partir de 0,5 g d’alcool par litre de sang, soit 0,25 mg/l d’air expiré, des sanctions sont prévues, en plus des risques accrus d’accident. Les idées reçues sur le vélo électrique persistent, mais il est essentiel de démystifier ces croyances pour une pratique sûre et respectueuse de la réglementation.

Quels équipements sont requis pour chaque cycliste ?

Est-il obligatoire de porter un casque lors de l’utilisation d’un VAE ? Il est important de préciser que le port du casque n’est pas imposé à tous les cyclistes. Contrairement à une croyance répandue, ne pas porter de casque lors de la conduite d’un VAE n’est pas passible d’une infraction. Cependant, bien que non obligatoire, le port du casque est fortement recommandé pour des raisons de sécurité, indépendamment de votre niveau d’expérience. Les seuls à être tenus de porter un casque sont les enfants de moins de 12 ans, qu’ils soient conducteurs ou passagers d’un VAE. Concernant les équipements obligatoires, il est crucial de souligner la nécessité des freins à l’avant et à l’arrière, des catadioptres (dispositifs rétro-réfléchissants), et des feux de position. Il est à noter qu’en dehors des zones urbaines, le port d’un gilet rétro-réfléchissant est également requis. Certains équipements, tels que les rétroviseurs, les clignotants, ou l’écarteur de danger, bien que recommandé, ne sont pas encore obligatoires. Enfin, tout vélo, qu’il soit électrique ou non, doit être équipé d’un avertisseur sonore capable d’être entendu à une distance de 50 mètres.

Avec ETX/DailyUp